lundi 30 novembre 2009

L'EXIL DES MOSELLANS 1939-1940

Une exposition des archives départementales de la Moselle

On ne peut pas comprendre l'avenir si on ignore le passé. L'exposition "Exil intérieur", réalisée par les archives départementales de la Moselle nous aide à mieux comprendre cette Moselle tant bousculée au cours de sa longue et douloureuse histoire.
Avant de découvrir cette expo à la fête du chiffon rouge 2010, voici un petit voyage entre 1939-1940 où pendant un an, 200 000 habitants de la Moselle trouvèrent un refuge dans un département de repli de la Charente, de la Vienne, du Nord, du pas de Calais, de la Loire...

En 1914-1918, l'Europe occidentale connait la première guerre de position, dérivé monstrueux de la guerre de siège, incompatible avec la présence de civils dans un périmètre important, celui qu'après l'armistice et tout au long des années 1920 on appelle la zone rouge, celle qui a été ravagée par les combats et les bombardements et qui, dans certains départements français du Nord, recouvre le territoire de plusieurs centaines de communes, dont la restructuration ne s'achève que vers 1934 dans le détail des constructions de prestige. Et c'est alors que les travaux de fortification de la frontière de l'est en France - la ligne Maginot - et de celle de l'ouest en Allemagne - le Westwall ou ligne Siegfried - mettent les civils dans le cas d'être hachés menu par l'artillerie placée là à demeure, tant en avant des lignes que dans une zone arrière proche.

Il faut donc envisager de sauver les civils et la seule solution est leur repliement préventif, obligatoire et collectif, sous la forme d'une évacuation massive et simultanée dès que la guerre est donnée pour certaine. C'est de cette sauvegarde dont bénéficie les Mosellans de la zone avant et leurs voisins sarrois de la zone rouge à partir du 1er septembre 1939.


Affiche utilisée à Anzeling pour annoncer l'évacuation de la commune et les premières étapes du trajet par la route, septembre 1939.





























La cuisine populaire ou popote des Bouzonvillois
à Chauvigny, septembre-octobre 1939





















L'Eclair de l'Est, 23 septembre 1939




samedi 21 novembre 2009

AINSI SOIT-IL !

Il y a des moments exceptionnels dans la vie de la CGT. Celui que nous allons vous conter fait partie de ceux-là.
Un moment simple, chaleureux et plein d'humour. Une petite douceur dans ce monde de brutes.

Voici l'histoire de la nonne et de la CGT.

Soeur M... écrit à la CGT :

"Madame, Monsieur,
Religieuse cloîtrée au monastère de la Visitation de Nantes, je suis sortie, cependant, le 19 juin, pour un examen médical.
Vous organisiez une manifestation. Je tiens à vous féliciter pour l'esprit bon enfant qui y régnait. D'autant qu'un jeune membre de votre syndicat m'y a fait participer! En effet, à mon insu, il a collé par derrière sur mon voile l'autocollant CGT après m'avoir fait signe par une légère tape dans le dos pour m'indiquer le chemin. C'est donc en faisant de la publicité pour votre manifestation que j'ai effectué mon trajet. La plaisanterie ne me fut révélée qu'à mon retour au monastère. En communauté, le soir, nous avons ri de bon coeur pour cette anecdote inédite dans les annales de la Visitation de Nantes. Je me suis permis de retraduire les initiales de votre syndicat (CGT = Christ, Gloire à Toi). Que voulez-vous, on ne se refait pas. Merci encore pour la joie partagée. Je prie pour vous.
Au revoir, peut-être, à l'occasion d'une autre manifestation.
Soeur M."

Frère Bernard... lui répond :

"Ma soeur,
Je suis persuadé que notre jeune camarade, celui qui vous a indiqué le chemin, avait lu dans vos yeux l'humanité pure et joyeuse que nous avons retrouvé dans chacune des lignes de votre lettre. Sans nul doute il s'est agi d'un geste inspiré, avec la conviction que cette pointe d'humour "bon enfant" serait vécue comme l'expression d'une complicité éphémère et pourtant profonde. Je vous pardonne volontiers votre interprétation originale du sigle de notre confédération, car nous ne pouvons avoir que de la considération pour un charpentier qui a révolutionné le monde.
Avec tous mes sentiments fraternels et chaleureux, Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT."

jeudi 12 novembre 2009

AGGRAVATION DE LA SITUATION DES DROITS SYNDICAUX DANS LE MONDE

Le rapport annuel 2008 de la confédération syndicale internationale du travail (CSI) est paru. Il est accablent et révoltant. Il dresse un bilan des atteintes aux droits syndicaux dans le monde. Le silence médiatique qui entoure ces violations est insupportable ! La France, pays des droits de l'Homme, s'honorerait à montrer au français la façon dont sont traités les syndicalistes dans le monde. Mais, dans ce domaine, le silence est de rigueur.

Selon l'édition de cette année du Rapport annuel des violations des droits syndicaux de la CSI, qui expose les violations des droits fondamentaux des travailleurs dans 143 pays, 2008 a constitué une nouvelle année difficile et, dans la plupart des cas, dangereuse pour les syndicalistes aux quatre coins du monde. 76 syndicalistes ont été assassinés en raison de leurs actions de défense des droits des travailleurs/euses et un grand nombre ont été agressés physiquement ou soumis à des actes de harcèlement, d'intimidation ou à des arrestations par les autorités. Le nombre total d'assassinats dans le monde a diminué par rapport à l'année antérieure, au cours de laquelle avaient été recensés 91 assassinats. Toutefois, le nombre d'assassinats en Colombie, connue pour être le pays le plus dangereux sur terre pour les syndicalistes, a augmenté, s'élevant à 49 - dix de plus par rapport à l'année antérieure - malgré les assurances d'amélioration de la situation données par le gouvernement du président colombien Alvaro Uribe.
Outre le nombre consternant de victimes en Colombie, neuf syndicalistes ont été assassinés au Guatemala, où le nombre d'attaques violentes à l'encontre de représentants et de membres syndicaux a augmenté au cours des dernières années. Quatre syndicalistes ont été assassinés aux Philippines ainsi qu'au Venezuela, trois au Honduras, deux au Népal et un en Irak, au Nigeria, au Panama, en Tunisie et au Zimbabwe, où le régime Mugage a poursuivi son règne de la terreur à l'encontre du mouvement syndical du pays. Dans bien des cas, les gouvernements ont été directement ou indirectement impliqués dans les assassinats. 50 menaces de mort graves ont été au total enregistrées dans sept pays également, conjointement avec 100 cas d'agressions physiques dans 25 pays.



Les gouvernements dans au moins neuf pays (Birmanie, Burundi, Chine, Cuba, Iran, Corée du Sud, Tunisie, Turquie et Zimbabwe) ont été responsables de l'emprisonnement de syndicalistes en raison de leur activités légitimes en faveur des travailleurs/euses. "Les gouvernements dans chaque pays ne protègent clairement pas les droits fondamentaux des travailleurs/euses et, dans plusieurs cas, ont été responsables de la forte répression de ces droits. Le fait que certains pays, notamment la Colombie, le Guatemala et les Philippines, apparaissent d'année en année sur la liste des assassinats démontre que les autorités sont au mieux incapables de garantir une protection et sont, dans certains cas, complices des assassinats avec les employeurs sans scrupules" a affirmé Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. Quelques 7 500 cas de licenciements de travailleurs/euses impliqués dans des activités syndicales ont été enregistrés dans 68 pays au total, dont 20 pays rien qu'en Afrique. Ces cas ne sont toutefois que la partie visible de l'iceberg dans la mesure où de nombreux autres licenciements ne sont pas rapportés. Le pays qui détient le record du plus grand nombre de licenciements a été la Turquie où plus de 2 000 licenciements ont été rapportés et où le gouvernement est resté intolérant à l'égard des activités syndicales en général. Le deuxième pays sur la liste a été l'Indonésie où 600 licenciements ont été recensés. Des centaines de travailleurs/euses ont également été licenciés au Malawi, au Pakistan, en Tanzanie et en Argentine.


L'impact de la situation économique et mondiale sur les droits des travailleurs/euses a constitué une caractéristique proéminente dans de nombreux pays. Plus particulièrement, une grande partie de la répression en Afrique a consisté en des réactions dures des gouvernements à l'encontre des travailleurs cherchant à obtenir des améliorations salariales dans la mesure où ils ont été touchés par la crise alimentaire mondiale, à l'instar des nombres de plus en plus élevés de familles qui ne sont pas en mesure de se nourrir adéquatement. Il semble incroyable qu'un grand nombre des personnes les plus touchées soient justement des travailleurs/euses du secteur agricole. L'impact de la crise financière mondiale a commencé à se faire sentir fin 2008, exerçant ainsi une pression supplémentaire sur la sécurité de l'emploi, les salaires et les conditions de travail.


La tendance croissante à exploiter et à bafouer gravement les droits des travailleurs/euses dans les zones franches d'exploitations (ZFE) dans le monde - qui était déjà caractéristique des années antérieures - s'est aggravée en 2008. Le rapport mentionne 34 pays où la protection des travailleurs/euses dans les ZEF est inadéquate ou inexistante, notamment en Albanie, aux Bahamas, au Belize, au Costa Rica, au Guatemala, au Hondura, en Jamaïque, en Jordanie, au Mexique, au Nicaragua, en Pologne, en République Dominicaine, au Salvador et au Sultanat d'Oman. 22 autres pays ont été choisis en raison de l'exploitation des travailleurs migrants qui généralement ne bénéficient même pas des droits les plus fondamentaux et dont la situation les rend fréquemment les plus vulnérables à l'exploitation et aux abus.


- Des centaines de milliers de travailleurs, aussi bien dans les pays en développement qu'industrialisés, ne bénéficient pas des droits fondamentaux de liberté syndicale et de négociation collective. Pour bon nombre d'entre eux/elles, en particulier ceux/celles qui ont un emploi précaire, cette dénégation bouleverse leur vie, étant donné qu'ils travaillent pendant des heures extrêmement longues dans des situations dangereuses ou insalubres, en échange de salaires si bas qu'ils ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins ni à ceux de leur ménage. L'absence de respect des droits des travailleurs/euses a entrainé une hausse des inégalités dans le monde entier, contribuant ainsi à déclencher la récession mondiale - a affirmé Guy Ryder.

Les tendances inquiétantes en ce qui concerne les droits des travailleurs/euses dans les pays industrialisés sont également mises en exergue dans le Rapport, où le recours au travail en sous-traitance et aux agences de sous-traitance de main-d'oeuvre est en hausse, sapant ainsi les revenus, les conditions et les droits au travail. Du côté positif, il convient de noter que les changement de gouvernement tant en Australie qu'aux Etats-Unis font espérer de nouvelles protections des travailleurs/euses dans ces deux pays où les niveaux des dernières années s'étaient avérés extrêmement bas.
Les travailleurs/euses au Burkina Faso, au Kenya et au Mozambique ont également eu des raisons d'être optimistes, à la suite de l'adoption d'une nouvelle législation qui reconnait et autorise la syndicalisation, tandis qu'aux Maldives, la nouvelle Constitution du pays garantit la liberté syndicale et le droit de grève.


Pour lire le rapport complet :
cliquez ici


La CSI représente 170 millions de travailleurs au travers de 312 organisation affiliées dans 157 pays.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le département de la presse de la CSI au :

00 32 2 224 0204 ou au
00 32 476 621 018

APPEL DE NOS AMIS POUR DÉFENDRE LA PLANÈTE

La fête du chiffon rouge est un endroit où la défense de l'écologie prend de plus en plus de place au fil des années. Nos amis d'Attac et Les Amis de la Terre sont moteurs en Moselle pour porter le drapeau du combat de la défense de l'environnement. Ils viennent de créer, avec les Verts de Moselle, un collectif " Ultimatum Climat Moselle" pour se faire entendre lors du sommet mondial sur le climat qui se tiendra le 12 décembre 2009 à Copenhague. Ils appellent les associations, les syndicats et les organisations publiques à rejoindre ce collectif.


L'appel à soutien du collectif

La question climatique est devenue l'une des questions majeures des problématiques environnementales discutée à l'ONU. Pour éviter un emballement de la machine climatique et des impacts irréversibles, les scientifiques recommandent de maintenir l'augmentation de la température mondiale en 2100 en dessous de + 2%. Il est urgent d'agir !
Tout au long de l'année 2009, se sont tenues des sessions d discussions sur le politiques internationales de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Elles s'achèveront par une rencontre
à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009. Ces négociations doivent fixer les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre par pays et doivent déboucher sur un accord qui remplacera celui de Kyoto en 2012. Cet accord déterminera les moyens pour atteindre ces objectifs et le degré de solidarité entre les pays du Nord et ceux du Sud.

Cet accord doit être ambitieux au risque de voir toute chance de contenir les règlements climatiques s'éloigner définitivement.

Nous devons nous mobiliser en créant un mouvement de citoyens pour envoyer un message fort aux négociateurs. Dans cet esprit, le collectif Ultimatum Climat Moselle a été créé. Les premiers membres de ce collectif sont : Attac Moselle, Metz à vélo, Les Amis de la terre Moselle, Les Verts Moselle. D'autre organisations non présentes ont fait part de leur intérêt pour ce rassemblement.

Les objectifs du collectif

Ce collectif Ultimatum Climat Moselle
s'est fixé comme objectifs :
1) De rassembler les organisations pour faire du "bruit sur le climat" à l'occasion du sommet de Copenhague en décembre 2009.
2) D'agir pour les objectifs suivants :
- Sensibiliser l'opinion publique,
- Interpeller nos élus locaux (les sénateurs, les députés nationaux et européens, les conseillers régionaux) par des demandes d'audience afin de faire pression sur notre gouvernement,
- D'appeler et de participer au rassemblement du 12 décembre à Copenhague.

Une série d'actions a été décidée : conférences, projections de films, actions de rue, conférences de presse et rencontre avec les élus nationaux et locaux. Toutes ces actions sont menées sous la responsabilité et l'étiquette du collectif. Les organisations pourront toutefois y participer sous leur propre identité.

La base revendicative du collectif

Une base revendicative pour un accord ambitieux a été rédigée. Elle porte sur les quatre points suivants :
- Stopper la croissance des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2015, pour limiter le réchauffement des températures en dessous
des + 2% C. Pour ce faire, les pays industrialisés, dont la France, doivent s'engager collectivement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40% d'ici 2020 par rapport à 1990.
- Le non recours aux mécanismes de compensation qui consistent à financer, dans les pays du Sud, des projets de réductions de gaz à effet de serre pour ne pas les pratiquer dans le Nord.
- Un financement de l'adaptation et de l'atténuation des changements climatiques dans les pays du Sud pour que les pays du Nord règlent leur dette écologique.
- Le non recours au nucléaire, industrie polluante et dangereuse, comme solution à l'effet de serre.

lundi 9 novembre 2009

BD CONTRE LE FEMMES VIOLENTÉES


Amnesty International vient de publier un album de bandes dessinées pour sensibiliser l'opinion sur les violences faites aux femmes en France et dans le monde.

Cette B.D. sera exposée à la fête du chiffon rouge.

Nous publions ici quelques illustrations.


La B.D. qui accuse


Violences au sein et autour du couple : tous les deux jours et demi, en France, une femme meurt sous les coups des son partenaire.
Environ 70 000 adolescentes de dix à dix-huit ans sont menacées d'être mariées de force, et entre 55 000 et 65 000 fillettes sont mutilées ou menacées de l'être.
Dans le monde, chaque année, 5 000 femmes sont tuées au nom de "l'honneur" et des centaines de milliers d'autres sont victimes de la traite en vue de la prostitution.
Considérées comme une affaire privée qui ne relève que de l'intime, les violences faites aux femmes sont, pour Amnesty International, une affaire d'Etat.
La parution d'une bande dessinée sur ce thème est dans le droit fil de l'étude menée en 2006 qui "mettait en avant les problématiques des violences au sein du couple et de la traite des femmes aux fins de prostitution. D'autres aspects, comme les obstacles spécifiques rencontrés par les femmes dans un contexte de migration sont également abordés, en particulier la question des mariages forcés et des mutilations sexuelles féminines".
A la tête des éditions Des ronds dans l'O, Marie Moinard a osé franchir le pas, apporter le témoignage fort d'une histoire personnelle, mais elle a aussi voulu dépasser sa propre expérience en recueillant d'autres histoires, d'autres tragédies intimes. Comme celle d'Awa, victime de l'excision, de Cristina, victime de la traite et de la prostitution, "pour que la honte change de camp, parce que seul l'agresseur doit être jugé et condamné" et pour briser un mur de silence que cet album contribue de belle manière à lézarder. Bouleversante aussi, la lettre que Nadia, née des viols, "arme de guerre et de purification ethnique", écrit à sa mère disparue ou le témoignage sur la lapidation d'une enfant.
Autant de vies détruites, dénoncées avec force et talent par les artistes, dessinateurs, illustrateurs, coloristes, auteurs de cet album nécessaire.

Des faits et des chiffres

Deux études, de l'Institut national des hautes études de sécurité et de la division conditions de vie des ménages de l'Insee, rappellent quelques faits et chiffres parlants. Les violences envers les femmes sont multiples : sans compter les agressions subies dans leur cadre familial actuel, 6% des femmes ayant entre 18 et 59 ans ont été l'objet d'injures sexistes en 2005 ou 2006, 2,5% ont été agressées physiquement et 1,5% a déclaré avoir subi un viol ou une tentative de viol. Dans ce dernier cas, un sur cinq est perpétré par l'ex-conjoint et la moitié des victimes connaissaient leur agresseur. Les violences sexuelles sont moins fréquentes au sein du ménage, mais c'est l'inverse pour les violences physiques. Les femmes sans diplômes sont trois plus nombreuses à subir des violences domestiques que les plus diplômées. Les caresses, baisers et autres gestes déplacés sont les agressions sexuelles les plus fréquentes et ont pour cadre le lieu de travail dans un quart des cas. Selon l'enquête "Cadre de vie et sécurité" menée début 2007, les femmes sont autant exposées à la violence dans leur ménage qu'en dehors : 3,3% des femmes âgées de 18 à 59 ans ont déclaré avoir subi en 2005 ou 2006 au moins une agression physique ou sexuelle de la part d'une personne vivant avec elles, elles sont 3,4% à en avoir subi en dehors de leur ménage.

Pour commander cette B.D. : www.desrondsdanslo.com





























jeudi 5 novembre 2009

NOUVEAUX VENUS DANS LE COLLECTIF

Le collectif du chiffon rouge, réuni pour la première fois le 20 octobre au siège de l'Union locale CGT de Thionville, a débattu de l'avant-projet du programme du 1er mai 2010. De nouvelles propositions ont été soumises à la discussion avec, notamment, la participation d'un groupe folklorique régional et une démonstration-exposition de cerfs volants réalisée par un passionné d'origine afghane.

Le point central de l'ordre du jour portait sur l'arrivée de l'Union locale CGT de Thionville et du syndicat CGT de la centrale de Cattenom au sein du collectif. Après avoir fait un petit historique de la fête du chiffon rouge, la discussion s'est engagée sur les attentes des uns et des autres. Les deux éventuels nouveaux partenaires se prononceront sur leur participation ou non après la réunion de leur commission exécutive.

Le collectif se retrouvera à l'UL CGT d'Hagondange le 24 novembre.

HOMMAGE A PAUL CARPITA


Paul Carpita a rejoint le paradis des cinéastes... Né à Marseille en 1922, d'une poissonnière illettrée et d'un docker, cet instituteur résistant et communiste fonde à la Libération le groupe "Cinepax" et réalise des "contre-actualités" sur les manifestations et la grève des dockers contre la guerre d'Indochine en 1950. Sur ce projet, son premier long métrage Le rendez-vous des quais, tourné clandestinement avec des non professionnels, dérange et est saisi par la police. Pendant 35 ans, Paul croira son film détruit et continuera d'enseigner, tournant malgré tout de sensibles court-métrages dont La récréation, Marseille sans soleil... Lorsqu'une copie du film confisqué ressurgit en 1989, on découvre cet étonnant film néo-réaliste français... L'ami Paul réalisera ensuite Les sables mouvants et Marche et rêve, des films à son image, généreux et engagés.

Le collectif du chiffon rouge rend hommage à ce militant qui nous avait fait l'honneur de répondre à notre invitation en 1995, à l'occasion des manifestations historiques et culturelles que la CGT Moselle avait organisées dans le cadre de la commémoration du centenaire de la CGT. Le film "Le rendez-vous des quais", longtemps interdit, avait été projeté lors d'une soirée-débat.

BASE DE LOISIR SOLAN

La base de loisirs Solan invite ses adhérents, bénévoles, amis et partenaires à une rencontre conviviale autour du Beaujolais nouveau le vendredi 20 novembre 2009, à partir de 18 heures.

LES RENDEZ-VOUS D'ATTAC

Dimanche 8 novembre : projection du film " le syndrome du Titanic" suivi d'un débat proposé par le collectif "Ultimatum climatique" de Moselle, à 16h30 au cinéma Union d'Ars-sur-Moselle (http://union.ars.free.fr).

Mardi 10 novembre : Université populaire d'Attac Moselle
1ère session 2009-2010 avec Dominique Gros, maire de Metz, qui interviendra sur le thème des métropoles régionales.
De 18h30 à 20h30 à l'IUT de Metz sur l'Ile du Saulcy.

Vendredi 13 novembre : Conférence-débat "la finance au secours du climat?"
Proposée par Attac Moselle avec Christiane Marty, du Conseil Scientifique d'Attac France. A 20h15, salle du grenier au cloître des Récollets. Soirée soutenue par le collectif "Ultimatum climatique" de Moselle.

Toutes ces informations sont disponibles sur le site http://www.attac57.org

LES PRODUITS DU 1ER MAI

Face à la demande des visiteurs de la fête qui souhaitent repartir avec un souvenir, nous avons étudié différents visuels originaux pour illustrer divers produits qui seront proposés le 1er mai.
Des appels d'offres vont être lancés pour la réalisation des supports. En attendant, nous vous proposons de découvrir les visuels.


Pour les adultes



Pour les enfants